Le Semuta
Ce violon, fabriqué dans le cours d'instrument contemporain de l'École nationale de lutherie, a été conçu en recherchant une démarcation avec la lutherie traditionnelle. Des lignes brisées contrastent avec les courbes fluides qu'on est habitué de voir sur un violon. Une exploration au niveau des matériaux a été faite, utilisant du Koa pour le dos, le manche et les éclisses.
Son nom est tiré de l'univers de science fiction de Frank Herbert. Dans ses livres, Herbert décrit la Semuta comme une musique à base de fréquences atonales qui donne à son auditeur un sentiment d'extase intemporel.
Il est doté d'un son qui est doux sous l'oreille, mais qui ne manque en aucune mesure de puissance ou de clarté. Dans l'ensemble, son timbre est bien équilibré.